En ce 9 novembre 2008, j'aimerais brièvement rappeler un évènement tragique qui a marqué notre République et qui restera dans l'histoire Suisse.
Le 9 novembre 1932 a eu lieu une manifestation anti-fasciste réunissant environ 5'000 individus contre un rassemblement de l'Union Nationale (parti d'extrême droite). Face au manque d'effectif (gendarmes et agents de sécurité) ce jour-là, le chef de la police a demandé le renfort de l'armée qui envoya des jeunes militaires encore en école de recrues. Ces derniers, complètement inexpérimentés, ont reçu ce jour là des munitions réelles et, face à 150 manifestants, ont reçu l'ordre de tirer. Le bilan a été très lourd, 13 tués et 65 blessés dont une majorité de badauds.
Ce fut la dernière fois où l'armée a été employée pour encadrer des manifestations civiles. Quand à Genève, il n'est pas étonnant qu'elle ait depuis développée une tradition plutôt réservée face à l'armée. Il n'y a qu'à regarder le taux de soutien à l'armée à Genève en votations fédérales (celles de 1989 visant à supprimer l'armée ou en 2001 la révision de la Loi sur l'administration militaire et l'armée - LAAM) depuis lors pour s'en convaincre.
Cette tragédie s'est déroulée à plainpalais, précisément là où se trouve aujourd'hui UNI-MAIL. D'ailleurs, beaucoup d'entre vous passent chaque jour devant la pierre commémorative (photo) de l'évènement et qui sera d'ailleurs déplacée sur le parvis d'UNI-MAIL.
Le 9 novembre 1932 a eu lieu une manifestation anti-fasciste réunissant environ 5'000 individus contre un rassemblement de l'Union Nationale (parti d'extrême droite). Face au manque d'effectif (gendarmes et agents de sécurité) ce jour-là, le chef de la police a demandé le renfort de l'armée qui envoya des jeunes militaires encore en école de recrues. Ces derniers, complètement inexpérimentés, ont reçu ce jour là des munitions réelles et, face à 150 manifestants, ont reçu l'ordre de tirer. Le bilan a été très lourd, 13 tués et 65 blessés dont une majorité de badauds.
Ce fut la dernière fois où l'armée a été employée pour encadrer des manifestations civiles. Quand à Genève, il n'est pas étonnant qu'elle ait depuis développée une tradition plutôt réservée face à l'armée. Il n'y a qu'à regarder le taux de soutien à l'armée à Genève en votations fédérales (celles de 1989 visant à supprimer l'armée ou en 2001 la révision de la Loi sur l'administration militaire et l'armée - LAAM) depuis lors pour s'en convaincre.
Cette tragédie s'est déroulée à plainpalais, précisément là où se trouve aujourd'hui UNI-MAIL. D'ailleurs, beaucoup d'entre vous passent chaque jour devant la pierre commémorative (photo) de l'évènement et qui sera d'ailleurs déplacée sur le parvis d'UNI-MAIL.
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